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La 8ème Compagnie 2ème Bataillon, 3ème Régiment de la division Brandebourg les Nettoyeurs de Maquis de la Wehrmacht dans le Sud Est

Division Brandebourg, les nettoyeurs de maquis
DIVISION DE BRANDEBOURG " BRANDENBURG "

Abréviation militaire: 8. Kp. /II. /Rgt. 3 « BR » 8e compagnie II Bataillon du 3e régiment de la division « Brandenburg » L'Abwehr(1) dispose d'un service action, la division "Brandenburg".
Le 2e bataillon du 3e régiment, affecté en Provence et regroupés
au sein d'une 8e Compagnie, des volontaires français exécutent des
missions de renseignements.
Ils servent d'interprètes, de combattants contre les partisans.
Également d'agents d'infiltration des réseaux de résistance et
des réseaux d'évasion.

 

Ces volontaires du bataillon français de Brandebourg ont torturés
et exécutés de leurs mains de nombreuses personnes.

La 8ème compagnie 3 ème régiment de la division Brandebourg (2)

a torturé et tué les maquisards de Sainte Anne le 12 juin 1944, et pourchassé ceux qui ont réussis à passé à travers les mailles du filet mis autour de la Chaine des Cotes, jusqu’à leur donner une mort tout aussi dure que leurs camarades tombaient quelques jours avant.

 

Les unités Allemandes au siège du maquis sous les ordres de la division Brandebourg :

- La 244ème Division d'infanterie de la Wehrmacht (lieu de Stationnement les abords de Aix en Pce).
- En soutient avec des élèments de la RAD "Reich Arbeits Dienst" service du travail du Reich assimilé au "Jeunesse Hitlérienne."
- La Luftwaffe (avec un avion Fiselerstorch, puis un avion Henschel 126)
- Une partie du commando de la base aerienne de Salon de Pce (3)

Les tueurs contre le maquis Ste Anne

8ème Compagnie 2ème Bataillon 3ème Régiment de la division Brandebourg, les Nettoyeurs de Maquis de la Wehrmacht. Ce bataillon est constitué de volontaires français, ils ont torturés et exécutés de leurs mains de nombreuses personnes, exécutent des missions de renseignements. Ils servent d'interprètes, de combattants contre les partisans. mais également d'agents d'infiltration des réseaux de résistance et des réseaux d'évasion.

Les tueurs contre le maquis Ste Anne

Des unités du RAD (Reich Arbeits Dienst, assimilé au "Jeunesse Hitlérienne."

Les tueurs contre le maquis Ste Anne

Une partie des commandos de la Luftwaffe de la Base de Salon de Provence

Les tueurs contre le maquis Ste Anne

La 244ème Division d'infanterie de la Wehrmacht (lieu de Stationnement les abords de Aix en Pce)

LA COMMISSION DES NATIONS UNIS SUR LES CRIMES DE GUERRE

(United War Crimes Commission)
établi un dossier à Londres le 08-01-1948 sur cette compagnie.

Voici l’extrait:


La 8ème compagnie de la division Brandebourg s'est rendues coupable dans tout le sud est de la France et plus particulièrement dans les départements du Gard, du Vaucluse, de la Drome, des Basses Alpes, et des Bouches du Rhône, d'un très grand nombre de crimes de guerre, dont la qualification est énumérée ci-dessous.
La division allemande Brandebourg était une unité autonome qui opérait sous le contrôle direct de la branche "Sabotage" du haut commandement des forces armées allemandes (OKW).
Cette division comprenait plusieurs régiments, bataillons, compagnies, et unités spéciales opérant séparément  dans toute l'Europe.
La seule compagnie, la 8ème a opéré en France. cette compagnie ainsi que l'ensemble de la division était une unité de la Wehrmacht, et non une unité de la SS.
Le personnel de la division Brandebourg était composé d'allemands ayant vécu à l'étranger et parlant couramment plusieurs langues étrangères ainsi que d'étrangers de diverses nationalités.
La plupart de ces éléments étaient depuis de longues années agent du SRA.
Elle comprenait également un certain nombre de Français.
Cette unité dite "Anti-terroriste" a exercé sont activité dans le sud est de la France pendant 9 mois de décembre 1943 à aout 1944.
Les enquêtes effectuées à la libération ont permis d'établir que, pendant ce très court laps de temps, cette unité a pris l'initiative d'un très grand nombre d’opérations, qui ont provoqué le décès de plusieurs centaines de personnes: le bilan des destructions et dévastations n'a pas pu être établi avec exactitude.
D'autres enquêtes actuellement en cours établiront vraisemblablement à la charge de cette unité ,la responsabilité d'autres crimes de guerres encore ignorés.
Les cadres comme les troupes avaient subi, au camp d'entrainement " d'Eaux Bonne "(64) un entrainement spécial leur permettant d'assimiler les méthodes pratiques à appliquer pour obtenir le but recherché, à savoir la destruction des maquis et leur isolement par le terrorisme systématique des populations.
La 8ème compagnie de Brandebourg a monté des opérations d'une envergure telle qu'en maintes circonstances, elle dut requérir l'appui des formations allemandes stationnées dans la région.
Cette compagnie était normalement éclatés en plusieurs groupes qui contrôlaient chacun un secteur déterminé. Les lieux de stationnement de divers groupes furent fréquemment modifié.....................

 

Qui sont ces Français sous uniforme allemand qui ont écumé le Sud Est en 1944

Un très bon article du MIDI LIBRE en parle: par MATHIEU BANQ
"Ces Français sous uniforme allemand qui ont écumé le Gard en 1944"

 

La mémoire est floue, et aujourd'hui, peu de gens se rappellent des soldats de la Wehrmacht qui ont résidé à Pont-Saint-Esprit, de janvier à août 1944.
Ceux qui ont vécu à cette époque les appellent “Waffen SS” - parce qu'ils chassaient les résistants - ou “miliciens”, parce qu'ils parlaient couramment le français. En réalité, ils étaient des soldats de l'armée allemande.
Mais pas n'importe quels soldats : ils faisaient partie de la division d'élite Brandebourg,
ou Brandenburg. D'abord versée dans la reconnaissance et le renseignement, elle va vite faire de la traque brutale des partisans sa spécialité.
Pas étonnant donc qu'elle ait eu recours à des hommes du cru, capable de se fondre parmi la population locale.
En France, ce rôle sera confié - entre autres - à la 8e compagnie du 3e régiment de la division.

Des voyous, des bourgeois, des prolos, des étrangers

 

C'est l'histoire de ces hommes que raconte dans son ouvrage Sanglante randonnée,le journaliste et historien Olivier Pigoreau.
Depuis la formation de l'unité jusqu'à sa fuite en Allemagne après la Libération. Un conglomérat de nazis français ? Oui, mais pas seulement : s'il y a eu des idéologues et des militants collaborationnistes au sein du régiment, ils étaient accompagnés d'une populace héteroclyte.
On trouve dans la 8e compagnie de la Brandenburg des petites frappes marseillaises, des petits bourgeois bordelais, des ouvriers parisiens, des anciens de la Légion, des volontaires français revenus du front russe, d'anciens résistants ayant tourné casaque pour sauver leur peau et même quelques Italiens et Espagnols, vétérans de la division Azul…

Ils volent, pillent, tuent, pour un oui ou pour un non

 

À côté de ceux acquis à l'idéologie nazie, certains sont là pour échapper au STO (Service du travail obligatoire), parce qu'ils doivent un service au Parti populaire français de Doriot, ou pour se faire de l'argent, tout simplement.

Ce qui ne va pas les empêcher de se montrer extrêmement violents. Les hommes de la 8e compagnie pillent, volent, tabassent et exécutent pour un oui ou pour un non.
Dans le petit monde des “Brandebourgeois”, une phrase déplacée vaut un passage à tabac, et un soupçon conduit à un séjour prolongé dans les geôles de la citadelle de Pont, ou du fort Vauban à Alès, où les séances de torture s'enchaînent.
Depuis Pont-Saint-Esprit et leurs autres bases de Vivier, Alès ou Villeneuve-lès-Avignon, ils vont faire la guerre aux maquis, et à tous ceux soupçonnés d'être "hostiles aux forces
d'occupation".(............)

Lieux de stationnement de la Division Brandebourg

 

Novembre 1943 – 10 janvier 1944

 

Le poste de commandement de la compagnie , capitaine TRAEGER est établi à Villeneuve les Avignon (Gard)

 

Le dépôt de l'unité s'est installé à la Citadelle de Pont-St-Esprit (Gard) sous la direction  du Lieutenant DEMETRIO.


A Toulon Un groupe commandé par l'aspirant SCHWINN et en son absence par le sergent SOHN.A BANDOL.
 

Un second groupe, aux ordres du lieutenant STRIFFLER, de l'adjudant FELDMANN dit capitaine de VALERA, et de l'adjudant RICHTER.

En fin décembre 1943, les deux équipes ci-dessus, de BANDOL et de TOULON, fusionnèrent ensemble et établirent le siège de leurs opérations à BANDOL.

 

10 Janvier 1944 – fin Mai 1944

 

Les postes de VILLENEUVE-LES-AVIGNON et PONT-SAINT-ESPRIT restent en place sans modification, mais le poste de BANDOL est divisé de la façon suivante :

Helmutt Demetrio , leutenant (lieutenant) de la 8e compagnie Brandebourg.

 

En Ardèche, dans la Drôme et le Gard, la 8e compagnie poursuit ses opérations depuis Pont-St- Esprit et Vivier où la 1re section venue de Gironde, s'installe début mars 1944.

Les « Brandebourgeois » s'installent à l'hôtel Pottier, situé à la sortie de la ville Comme tous ceux fréquentés par les hommes de la 8e compagnie, l'établissement ne tarde d'acquérir une sinistre réputation.

 

A Pont-St-Esprit, le 6 mars, les hommes de Träger réalisent un coup de filet dans les milieux résistants.(...)
Les » Brandebourgeois » n'agissent pas au hasard.
Ils se fondent sur une liste de suspects qu'un milicien avait adressée avant de tomber sous les balles des FTP (…)

 

Dés le 14 mai, les hommes de Schwinn repartent en chasse. Un habitant de Visan (Vaucluse) est arrêté à son domicile puis conduit à la citadelle de Pont-Saint-Esprit ainsi que cinq jeunes gens soupçonnés d'être des réfractaires STO.

Tous sont libérés après avoir été dépouillés de leurs biens, menacés de mort et, pour l'un d'eux au moins, torturé. (…)

 

Étrangement, le Leutnant Demetrio n'aura pas à répondre devant la justice française des assassinats commis à pont-Saint-Esprit. (Les archives de la justice militaire ne comportent aucun dossier relatif à ce volet-là de l'action
de la Brandebourg)

Les Brandebourg avec leurs uniformes et leurs représailles, sont souvent pris pour des unités SS

Division de Brandebourg "brandenburg" savoir reconnaitre l'uniforme

Le Brandebourg ou "Brandenburg" était le nom

donné aux soldats d'une unité spéciale de la

Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale,

ils ont eu la tache principale d'opérations derrière

les lignes ennemies.
Les Brandebourg étaient dans l'histoire la plus

puissante armée de sabotage des forces spéciales

allemandes.

Division d'identification des

    troupes "Brandenburg"

               (1943/44)

Ce groupe d'élite est au départ une unité Abwehr
(contre espionnage, sabotage, infiltration )
de l'amiral en chef Wilhelm Canaris,
qui sera ensuite reversé dans la Wehrmacht toujours dans les même fonction jusqu'en septembre 1944.
A partir de cette date suite l'attentat raté sur Adolphe Hitler par les officiers supérieurs de la Wehrmacht et de l'amiral Canaris, ils seront restructurés en grande parti, dans une division de panzer (la panzer division Brandenburg) sous les ordre des dirigeants SS.

 

l'amiral en chef Wilhelm Canaris

Jusqu'en aout 1944, une de ces unités la 8ème Compagnie 2e section du 3ème Régiment de la Division Brandebourg travaillent main dans la main avec la Gestapo et les SS lors des arrestations et destruction de maquis.

Cette unités a dans ses rangs 180 français ( tueurs, voleurs, mafieux Marseillais, anciens maquisards repenties, et autres...) qui sont autant sanguinaires et tortionnaires que les unités nazis, souvent les gens les confondent avec des divisions SS, alors qu'ils font partis de la Wehrmacht.

 

Un uniforme qui fait croire à une unité SS

Les témoignages qui parlent des Brandenburgs, les confondes souvent avec des unités SS, par leurs façon d'agir et par le fameux ruban (noir, ou vers) cousue (depuis 1943) sur le bas de la manche droite avec le nom brodé en gothique de la division, tout comme celles des division SS mais cousue sur la manche gauche et non pas à droite sequi les différencies, mais reste trompeur.
De plus sur les revers du col de l'uniforme SS, du coté droit se porte un losange noir le signe "SS" en argent ou "la tête de mort argent" et du coté gauche dans son losange noir le grade du soldat, pas pour la Division Brandebourg qui elle a toujours sur ses revers de col les signes distinctifs de la Wehrmacht.

Ruban de Manche à la manche droite pour les Brandebourg " Brandenburg "

Malgré tout une réalité sur les unités Brandebourg "Brandenburg"

Beaucoup pense que le plus grand crime de guerre, ont été réalisé rien que par des divisions SS et par la Gestapo.
Les divisions de Brandebourg "Brandenburg" ont autant réalisé de crime contre les populations civiles et sur les maquis, que les SS.
Rien ne peut être pardonné à cette unité et rien ne peut être pardonné à l'armée régulière allemande la " Wehrmacht ", à qui cette unité appartenait.

la Wehrmacht ne peut pas prétendre qu'elle n'était pas au courant des exactions qu'elle a ordonnée à ces "espions & contre espions militaires,sur des bases de groupe commando répressif et exécuteur" jusqu'en septembre 1944. 

Dans son unité chargé de la recherche et éradication des maquis du Sud Est, la 8ème Compagnie 2ème Section 3ème Régiment de la division Brandebourg, qui avait dans ses rang 180 Français de toute catégorie sociale, (dont beaucoup avaient fait parti de la pègre, assassins et autres).
Ils prenaient un grand plaisir à torturer, tabasser, et tuer les civils et les maquisards.

Pour comprendre l'état d'esprit des Brandebourg, s'est sur ces fait que vous comprendrez comment est devenu leur état d'esprit en été 1944:

Dés Septembre 1944, suite à la tentative d’assassinat d' Hitler raté par les Généraux de la Wehrmacht, ce dernier donne les pleins pouvoir au SS, et des unités comme la Division de Brandebourg sont dissoutes et deviennent des unités de panzer de Brandebourg
sous les ordres de la SS, mais beaucoup d'entre eux quitteront les unités Brandebourg pour vivre pleinement la vie de soldat SS..........

Les unités de Brandebourg n'ont pas à avoir la coupe de cheveux réglementaire allemand rasé , car cette dernière les auraient trahi derrière les lignes ennemies, lors des infiltrations.
(Trois parachutistes de Brandebourg; deux sergents et un caporal au centre).

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