Maquis de Sainte Anne
En mémoire de la Résistance du Canton de Lambesc
l'Accrochage du 11 juin 1944 dans l'après-midi au centre amplificateur téléphonique (L.S.G.D)
à l'entrée nord de lambesc
Bureau de l'usine "Gillet et Cie"
(Usine Beaudoux)
Camion "Rochet-Schneider 5 tonnes"
Le dimanche 11 juin 1944 vers 13 heures six maquisards armés de mitraillettes s'introduisent dans l'usine de conserve "Gillet et Cie" (devenu Usine Beaudoux) et insiste auprès de sa propriètaire Mme Beaudoux Marie-Louise pour avoir le camion "Rochet-Schneider de 5 tonnes, gris clair" avec les inscriptions publicitaire de l'usine.
Cette dernière seule et son époux absent, leur laisse prendre le camion. (En fait dissimulé par "un vol" au allemand, la propriétaire de l'usine avait fait un accord préalable avec les résistants pourqu'ils puissent prendre ce camion, sans que ses propriétaires ne soient soupçonnés ).
Ancien batiment du centre amplificateur téléphonique des lignes souterraines à grande distance (L.S.G.D).
Pendant l'occupation de Lambesc par les nazis, une de leur unité, avait la charge de la surveillance, de ce batiment, et du controle des vehicules entrants ou sortants de la ville.
Des photos aériennes d'appareil de reconnaissance alliés ont montrées que, ce batiment avait en stationnement des véhicules blindés en appuis.
En fin d'après-midi de ce dimanche 11 juin 1944, le groupe de maquisard avec ce camion revenu chargé d'armes, arrivent par l'entrée nord de Lambesc coté route d'Avignon, au centre amplificateur téléphonique, des lignes souterraines à grande distance (L.S.G.D), ou se trouve un controle nazi. ils ralentissent et s'arrete au controle,tuent un soldat allemand qui leur demande leurs papiers et force le barrage du controle nazi. Aussitôt et rapidement, les soldats allemands sortent du batiment, les armes à la main et tirent sur les pneus du Rochet-Schneider de 5 tonnes qui redemarre sans se faire attendre; dans l'arrière du camion un maquisard tombe la bâche et arrose par un feu nourri avec un fusil mitrailleur les allemands qui se mettent à l'abri, le vehicule file, ils n'arriveront pas à le stoppé malgré l'échange de coup de feu, de cet accrochage.
Suite à cet action, après 17h les occupants ont rassemblés 30 hommes du village en otage, sur la place "Carnot", (Place des Héros et Martyrs). Ils seront relachés le soir même sans represaille des allemands, sans savoir que le lendemain le 12, des unités spéciales nazi à grande echelle viendront faire dans le canton un nettoyage...........................