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Les Maquis en France             (liste non exhaustive)

Organisation géographique de la Résistance française.

Depuis 1940 la résistance a réussi malgré la répression du gouvernement de Vichy à se structurer dans le midi de la France et ce jusqu’au 11 novembre 1942, date à laquelle les forces du III° Reich ont envahi la zone Sud, après le débarquement anglo-américain en Algérie et au Maroc. Par la suite les services de sécurité allemand, notamment la Gestapo aidée par la police de Vichy vont mener la vie dure aux divers mouvements et réseaux qui sont en relation avec Londres et Alger.

La zone concernée est celle baptisée par la résistance R2 qui comprend tous les départements du Sud- Est, les Hautes Alpes, les Basses Alpes, les Bouches du Rhône, les Alpes Maritimes et le Vaucluse.

Les principaux groupes de résistance en R2 ont été constitué par Combat ( capitaine Henry FRENAY en 1941), Libération ( Emmanuel d’Astier de la Vigerie-1940), Franc-Tireur- Jean Pierre Levy- 1941), d’autres mouvements et organisations se créant au fur et à mesure, comme les FTPF, les milices patriotiques etc….

A partir de 1943 on assiste à la constitution de maquis dans l’arrière-pays, maquis qu’il faudra organiser, armer et faire vivre par des parachutages de matériels.

 

La création des Mouvements Unis de la Résistance- Les MUR- va donner un élan nouveau à cette résistance qui va fournir de plus en plus de renseignements sur l’implantation des forces allemandes, leurs mouvements et les constructions des fortifications.

De même les maquis vont harceler les troupes allemandes par des embuscades, des sabotages et des attentats.

En février 1944 les Forces Françaises de l’Intérieur voient le jour et sont placées sous le commandement du général KOENIG.

 

Mais les arrestations dues à des trahisons, opérées en juin et juillet 1944 par les
services de sécurité allemands vont désagréger dans certains départements comme les Bouches du Rhône l’ossature de cette résistance. Pourtant de nombreux groupes de résistants apporteront aux forces alliées lors du débarquement un concours très importants, servant de guides, participant aux combats locaux comme à Saint Tropez, à Toulon ou Marseille.

 

Mais cette résistance allait payer un prix élevé en vies humaines en Provence,
lors des attaques des maquis comme dans les Bouches du Rhône, à Lambesc,
à la Sainte Baume, dans l’arrière-pays aixois ou à Signes, dans le Vaucluse-Maquis
du Ventoux- et à Nice.

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